anuradhapura - polonnaruwa
A 07h00, Bandara m’accompagne à la gare routière en voiture privée et gratuitement SVP ! Il me dépose devant le bus se rendant à Polonnaruwa, puis nous nous disons au revoir et nous promettons de nous écrire très vite ! Je suis pourtant arrivé bien en avance mais le bus est déjà archi bondé ! De plus, comme en Inde centrale, rien n’est écrit avec nos caractères, mais en cinghalais cette fois-ci ! Je patiente debout dans le couloir en attendant le départ mais un charmant monsieur me propose rapidement sa place, car il descendra avant moi. Ils sont vraiment gentils ces Sri-lankais, en même pas quatre jours, je suis déjà conquis !
Trois heures de route plus tard (et pour seulement 50 cts d’Euro !), me voici à Polonnaruwa. Le bus stoppe pile poil devant l’hôtel Gajaba, celui que j’ai choisi. Bien sûr, les rabatteurs guettent et l’un d’entre m’affirme travailler dans celui-ci et qu’il est complet car un groupe vient d’arriver… il me présente même la carte de l’hôtel. Mais que fait-il ici alors ? M’en proposer un autre, tiens ! Me doutant de la supercherie, je lui dis que rien ne me prouve qu’il travaille pour cet hôtel et que je préfère vérifier par moi-même. Vexé, il me lance : « à plus tard à l’hôtel alors ! »…je ne l’ai jamais revu. A peine installé à l’hôtel (à moitié vide !) pour un petit déj’ tardif, des trombes d’eau s’abattent sur la ville, ça promet encore pour la visite. Le très dynamique manager de l’hôtel me propose un 4X4 pour l’après-midi entier à 800 Rs (4 euros). Je n’hésite pas un instant car c’est la moitié de ce que j’ai payé hier à Anuradhapura.
A 13h00, nous partons sous la pluie en croisant les doigts… Polonnaruwa fut durant trois siècles, la capitale du royaume cinghalais après la chute d’Anuradhapura, à la fin du X è S. Un ensemble de palais, de bassins, de statues de Bouddha, de temples, de monastères en ruine et de dagobas de toute beauté, enfouis dans une végétation luxuriante me rappelant le site d’Angkor pour son environnement. Le Vadatage (possédant une belle pierre de lune) et le Gal Pota (livre de pierre de 9m de long, 1.50m de large, 60 cm d’épaisseur et pesant 25 tonnes) sont les pièces maîtresses du « Quadrilatère ». Le Rankot Vihara (le plus grand dagoba du site, 54 m), le temple de Lankatilaka (et ses murs ornés de bas-reliefs) et le Kiri Vihara constituent l’ensemble monastique de l’Alahana Pirivena. Les quatre bouddhas sculptés dans le même bloc de granit (l’un mesure 7 m de hauteur, un autre 14 m de longueur), sont visibles au Gal Vihara. Encore une fois, il n’a plu qu’une petite heure et j’ai pu profiter de l’accalmie pour parcourir et admirer ce site d’exception ! Au lieu des trois heures de visite conseillées, il m’en faudra à nouveau cinq comme hier.
Vandatage du Quadrilatère
Pierre de lune et marches du Vandatage
Gal Pota
Dagoba de Rankot Vihara
Dagoba de Kiri Vihara - Offrandes aux pieds du Bouddha, temple de Lankatilaka
Temple de Lankatilaka
Temple de Lankatilaka - Bassin
Stupa de crémation royale - Prison végétale
Bouddhas au Gal Vihara
A mon retour à l’hôtel, le manager me propose pour le lendemain un taxi pour Kandy, en visitant en route Sigiriya et Dambulla (où je devais passer la nuit) , avec en bonus une halte à Nalanda et Matale que je n’avais pas prévu de visiter par manque de temps. A 30 euros la course c'est une veritable aubaine qui me permettra -en évitant les bus bondés- de visiter deux sites supplémentaires et de passer une nuit de plus à Kandy ! Au dîner, je déguste un bon poisson du lac Topa Wewa dans le resto de l’hôtel donnant sur un beau jardin.