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100 JOURS EN ASIE DU SUD
4 novembre 2009

Kathmandu - Besisahar

Lever aux aurores et petite marche dans les rues désertes de Thamel où les rideaux de fer des boutiques sont tous abaissés, pour rejoindre un car privatisé par l’agence parqué devant un hôtel à quelques centaines de mètres du mien. Randonneurs, guides et porteurs sont joyeusement rassemblés autour du véhicule censé nous mener à Besisahar ( lieu de départ du trek) en 5 heures au lieu des 7 habituelles en bus local. Mais le bus dépassant péniblement les 3 km/h  pour s’extraire de l’anarchie de Kathmandu, les routes de montagnes paralysées par de nombreuses crevaisons, figeant les camions sur des dizaines de kilomètres, ce sont 9 heures qui seront finalement nécessaires pour atteindre notre destination : un grand moment !

De nombreux sommets enneigés entre 7000 et 8000m sont déjà parfaitement visibles de la route longeant la rivière Seti. Le contraste entre les rizières en terrasses et des bananiers en avant plan et les plus hauts sommets du monde en arrière plan est saisissant ! Lors de la pause repas, j’ai fais la connaissance d’Anouk et Grégory, un jeune couple de suisses. Ils effectueront le même parcours que le mien durant les deux premières semaines avec leur guide Rodna et leur porteur Purna. Quant à notre porteur, toujours personne en vue...

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Premières vues sur les sommets

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Embouteillage sur les routes himalayennes

Arrivée très animée à Besisahar sur fond de manifestation maoïste pacifique et en musique s’il vous plait ! Premier lodge très spartiate : la fenêtre de ma chambre donne sur un couloir bruyant, passage obligé vers les chiottes dégueulasses et la salle de bain commune du même niveau de propreté. Nous sommes pourtant « en ville », ça promet pour la suite. Je pars arpenter les rues de la ville qui ne dégagent pas de charme particulier mais qui offrent déjà de très belles vues sur les hauts sommets. Les « nasmaste ! » des gamins fusent et les habitants, habitués aux touristes sont très accueillants. Je croise Ram chez le cordonnier, en train de lui rafistoler ses chaussures. Il m’annonce que nous n’aurons pas de porteur car ceux de l’agence ont été « réquisitionnés » pour une expédition, quant aux autres castés à Besishar, ils demandent une somme bien trop importante. C’est donc lui qui portera mon sac… parfait, c’était mon idée première d’avoir un seul et unique guide-porteur, c’est désormais chose faite.

Un plat de nouilles au poulet et une toilette réduite à la hauteur des lieux clôturent cette journée. J’ai vraiment hâte de marcher car l’attente à Kathmandu et cette dernière journée de transport n’ont fait qu’aiguiser mon impatience.

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Dans les rues de Besisahar

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