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100 JOURS EN ASIE DU SUD

5 janvier 2010

chennai - port blair

Après une nuit des plus courtes, nous émergeons difficilement à 02h00 du mat’ pour retourner à l’aéroport. Serge est en plein jet lag et Seb commence à cumuler la fatigue après ses deux demi nuits de sommeil consécutives. Deux heures de vol plus tard (avec la compagnie King Fisher), nous atterrissons à Port Blair, capitale des îles Andamans. Un permis (en plus du visa requis) nous est délivré à l’arrivée. Le temps est lourd et couvert et nous sommes immédiatement plongés dans une chaleur humide. Il est vrai que nous nous trouvons plus près des côtes birmanes que des côtes indiennes et le climat s’apparente plus à celui de l'Asie du sud-est.

Port Blair est une ville verte, agréable et très animée. L’agitation indienne, les rickshaws et les vaches sont au rendez-vous, même à 1200 km de l’Inde continentale ! Nous profitons de notre arrivée très matinale pour retirer des roupies (après il sera trop tard sur les îles voisines), reconfirmer notre billet retour vers Calcutta, réserver notre billet de bateau pour Neil Island demain matin, réserver nos chambres pour les jours à venir (le choix étant plutôt restreint) et faire une petite séance internet. Après toutes ces activités pratiques, une sieste bien méritée nous attend au très sympa hôtel Aparupa qui possède d’ailleurs une excellente table : dégustation d'un excellent « prawn massala curry » à un prix dérisoire, la cure de poisson est désormais lancée !

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4 janvier 2010

chennai - inde

"Nous croyons regarder la nature et c'est la nature qui nous regarde et nous imprègne" Christian Charrière


Nous nous retrouvons, Serge et moi, dans un hôtel proche de l’aéroport de Chennai (Madras) car nous ne passons ici qu’une petite nuit de transit avant notre envol vers les îles Andamans, demain matin. Ce soir, nous dégustons un délicieux poulet tikka dans lequel je retrouve les saveurs subtiles et pimentées de l’Inde, bien plus raffinées qu’au Sri Lanka : un vrai retour à la haute gastronomie !

4 janvier 2010

colombo - chennai

Réveil à 03h00 du matin pour rejoindre  l’aéroport. Les rues sont désertes à cette heure-ci et le trajet de 30  km ne prend qu’une quarantaine de minutes. J’embarque sur un Airbus de la compagnie Sri Lankan pour un vol d’une petite heure à destination de Chennai (Madras), en Inde, où Serge m'attend.


Pour nous suivre aux Îles Andamans, cliquez sur le bernard-l’hermite !


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3 janvier 2010

akurala - colombo

Ce matin c’est petit-déj’ ultra local : string hoppers (nouilles), sambal (piment et noix de coco râpée) et pommes de terre au lait de coco : pimenté dès le matin ! Je fais mes au revoirs à cette charmante famille que je n’oublierai jamais. Si vous détestez les plages bondées et que vous êtes désireux de vivre une authentique expérience culturelle au sein d’une famille Sri Lankaise, je vous conseille fortement d’aller rendre visite à la famille De Zoysa dont voici le site internet : http://florian.m30s01.vlinux.de/ et l'email : piyaniwasatours@yahoo.com, vous ne le regretterez pas ! De plus, Roy possède également un très confortable véhicule et peut organiser un circuit sur mesure sur l’île, dont il connaît tous les endroits.


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Petit déjeuner local

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Jagath, Tanisha, Iresha, Roy, Nisah


Roy et Jagath me déposent gentiment à la gare routière d’Ambalangoda, où j’embarque dans un minibus pour Colombo, à deux heures de route de là. .. Mais pour cette dernière journée dans le pays, je vais être servi ! En arrivant à Panadura (à seulement 20 km de Colombo), une bande d’une dizaine d’hommes arrêtent le bus en tapant brutalement contre les vitres. .. et là, j’assiste à un véritable hold-up ! Ils déboulent dans le bus, frappent violemment le chauffeur et le vendeur de tickets à plusieurs reprises et leur dérobent tout l’argent  gagné aujourd’hui. Personne ne bronche, tout le monde est terrorisé. La scène s’est déroulée très vite, j’ai même l’impression que le bus à l’arrêt devant le nôtre, a subi la même mésaventure. Résultat : une heure au commissariat de police et la suite du parcours avec un policier à bord, qui en profite d'ailleurs pour reconstituer la scène et questionner les témoins (qui ne sont désormais plus très nombreux à bord). A l’arrivée au péage juste avant Colombo, le bus sera définitivement immobilisé par la police… Il ne reste plus qu’à en trouver un autre sur la route. C’est au bout de 4h30 que j’arrive à Colombo, après cet épisode policier dont je me serais bien passé : une dernière journée d’aventure digne de ce nom ! Je regagne la Colombo House pour cette dernière nuit dans le pays.

2 janvier 2010

akurala

Pendant que je déguste ma papaye (« du jardin », ça va de soi) qui compose mon petit-déjeuner gargantuesque, Jagath tente de chasser un serpent qui s’entête à vouloir entrer dans la maison ! Puis je flemmarde une journée entière sur « ma petite plage » où les rencontres avec les locaux ne manquent pas, car je suis une véritable curiosité pour eux… Loin de moi les plages à pizzas et boîtes de nuit ! Un dîner digne des plus grands restos m’attend encore ce soir : poisson grillé, aubergines frites, curry de pommes de terre, riz coloré, salade, dal et rotis. Toujours un festin.


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"Ma" plage

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Belles rencontres

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Entrée - cuisine - salle à manger

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1 janvier 2010

galle - unawatuna - akurala

Lever à 07h30, une première pour un 1er janvier ! Après un bon petit déj’, je me débarrasse discrètement de l’objet du délit introduit dans ma chambre hier soir, dans la première poubelle de rue venue ! Un petit tour à la poste pour envoyer mes cartes postales, puis je saute dans un tuk-tuk qui m’emmène sur la très grande et très belle plage d’Unawatuna, très calme en ce lendemain de bringue. Premier bain de mer de l’année (on ne peut pas faire plus tôt !) et du voyage, dans une eau limpide et chaude. A midi, je m’offre un calamar grillé, puis je prends la direction de la gare routière où j’embarque à bord d’un bus pour Akurala, les pieds encore pleins de sable et le maillot de bain toujours mouillé.

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Plage d'Unawatuna

Après une petite heure de route – malheureusement jalonnée de maisons dévastées par le tsunami – j’arrive à la « Piya Nivasa Guesthouse »: une magnifique demeure coloniale toute blanche datant du XIX è S. C’est l’un des rares édifices du coin à avoir résisté au tsunami. Je suis accueilli les bras ouverts par Roy, le propriétaire des lieux qui me présente sa femme Nisah, son fils Jagath et son épouse Iresha ainsi que leur petite fille Tanisha. Nous faisons connaissance dans le salon faisant office d’entrée devant un bon gâteau fait maison, des « bananes du jardin » (j’adore !) et un thé au gingembre. Je me sens immédiatement « à la maison » et je suis très enthousiaste à l’idée de passer trois jours en compagnie de cette famille si adorable. La guesthouse comporte 6 chambres  mais je suis le seul hôte de la journée. En traversant la route, je profite d’un après-midi entier de plage pour moi tout seul ! Une journée de repos qui est une véritable rareté ces deux derniers mois. A l’heure du dîner, je suis reçu comme un vrai roi dans la salle à manger en plein air. Nisah s’est pliée en quatre pour me concocter un repas ne comprenant pas moins de 7 plats ! Que dire de ce festin….que c’est sans hésiter le meilleur repas que j’ai pu faire au Sri Lanka : curry de poulet au lait de coco frais (noix de coco du jardin aussi !), curry de légumes variés, dal, rotis (pain) et bien sûr un délicieux riz complet. Je suis conquis. Nous parlons inévitablement du tsunami, leur récit me glace le sang, je n’arrive pas à croire que ce soit arrivé ici. Pourtant en voyant le regard terrifié de Roy me contant cette tragédie, cela en dit long sur le traumatisme qu’ils ont du endurer. Aujourd'hui ces mêmes gens ont retrouvé leur joie de vivre et sont d’une telle générosité qu'ils m’ont profondément ému. Quel exemple, quelle belle rencontre, quel cadeau.

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Piya Nivasa Guesthouse

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Dîner de roi

31 décembre 2009

tissamaharama - galle

Réveil matinal pour rallier Galle au plus tôt. J’attends au petit arrêt de bus situé devant l’hôtel, lorsqu’une jeep s’arrête. Son chauffeur m’invite à embarquer dans le véhicule pour me déposer à la gare routière, vraiment adorable. Il me conseille vivement de rejoindre Matara dans un premier temps pour y changer ensuite de bus. Je suis ses précieux conseils et 4h30 plus tard me voici arrivé à destination, en ayant fait un seul changement de bus et en ayant pu profiter de places assises (certaines étant réservées pour le clergé, ce qui me révolte !) sur les deux tronçons. Le beau temps est au rendez-vous, et pour la première fois, je longe la côte bordée de cocotiers.


Galle est une ville coloniale fortifiée dont les ruelles sont bourrées de charme. D’anciennes maisons hollandaises, des églises (dont l’église hollandaise réformée, 1640) et d’autres bâtiments (dont d’anciens entrepôts abritant le « National Maritime Museum ») jalonnent ses rues. La « Khalid’s Guesthouse », dans laquelle je loge, est d’ailleurs une ancienne maison coloniale rénovée, ne comportant que 4 chambres. Durant 3 heures, j’arpente les rues et effectue le tour complet des remparts et de ses portes (dont la Porte Principale, 1873) afin d’apprécier pleinement  l’atmosphère surannée de cette ville.  La fête bat son plein car c’est jour de Poya (pleine lune), et nombreux sont les promeneurs se baignant autour du petit phare (18m, 1938). J’ai même posé avec de jeunes sri-lankais pour une séance photo, ça faisait longtemps depuis l’Inde. Impossible en ce jour de Poya de trouver la moindre bière… De plus, tout le quartier du fort est musulman. Mais comme à Omkareshwar, en Inde, je finis par en dénicher « sous le manteau » afin de fêter dignement cette nouvelle année. Ma guesthouse, entourée de nombreuses mosquées, est également tenue par des musulmans, tout comme les nombreux commerces du quartier. Ce soir, je suis donc un véritable « Hors la loi » en ayant introduit cette boisson illicite dans ma chambre, mais je trouve cela plutôt excitant ! Bonne année !


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National Maritime Museum

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Mosquée

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Petit port de Galle

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Galle et ses bâtiments coloniaux

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Khalid’s Guesthouse

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Phare, mosquée et plongeurs

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Jour de fête

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Eglise hollandaise réformée

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Mosquée, écritaux, fort

30 décembre 2009

tissamaharama - parc de yala

Réveil à 04h30. J’avais rendez-vous à 05h00, il est 05h30 : toujours personne. Les autres chauffeurs de jeep me disent de ne pas m’inquiéter car ils leur arrivent d’être en retard. De plus, ils connaissent bien mon chauffeur. 06h00 : toujours pas l’ombre d’une jeep à  l’horizon. Je rejoins ma chambre, le moral dans les chaussettes, ayant vraiment l’impression de m’être fait avoir. A 06h30, il est temps de partir à la recherche d’une autre jeep dans la ville. Je suis très en colère et me jure de retrouver cet escroc dans la journée ! Je trouve un autre véhicule au même prix. Son chauffeur connaît bien l’autre loulou et me dit avec le plus grand naturel : « Il a du trop boire hier soir ! « . Il me rembourse même les 1000 rps que j’avais donné la veille, vraiment sympa.

C’est donc parti pour le parc de Yala. Comme le dit le Lonely Planet : « ce n’est pas le Kenya », mais j’ai tout de même pu y observer plusieurs éléphants, des crocodiles, des paons, des singes, des chacals, des biches, des varans, des buffles et des oiseaux très colorés… mais pas de léopards, on ne peut pas tout avoir. De plus ces animaux évoluent dans un très beau cadre naturel. Nous avons même fait une halte sur une plage au bord de la mer (durement touchée par le tsunami car des bungalows des rangers, il ne reste plus que les fondations). Un très beau safari de 5 heures !

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Singe langur - Paon

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Chacal au loin

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Repas d'un éléphant

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Plage bordant le parc

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Crocodile

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Après un petit déj’ tardif, je m’effondre comme une masse après ces deux levers consécutifs aux aurores. En fin d’après-midi, je me promène le long de la rivière (où les baigneurs sont nombreux) et dans les rizières bordant le grand Dagoba blanc (55.8 m).

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Le grand Dagoba blanc dans les rizières

29 décembre 2009

ella - tissamaharama

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Aujourd’hui, je quitte la région montagneuse et il me faut rejoindre Tissamaharama… ce qui ne sera pas une mince affaire car il n’y a aucun bus direct. De plus Ella est un tel trou, qu’il n’y a aucune gare routière : il faut chopper un bus sur le bord de la route et espérer que ce soit le bon ! Après être ressorti d’un premier bus (car quelqu’un m’a raconté n’importe quoi), j’en intercepte un autre pour Wellawaya, ma première « escale », à une heure de route. Comme d’hab.’, le bus est bondé mais je trouve tout de même une place, avec mon sac de 15 kg sur les jambes durant tout le trajet. Il y a bien plus de place dans le second bus qui m’amène à Tanamalwila en 1h30 et dans le troisième pour Tissamaharama pour une dernière heure de route. Ouf ! Je n’aurais jamais imaginé traverser ces villes totalement inconnues lors de la préparation de mon voyage !


Donc 3 bus et 4 heures plus tard me voilà arrivé à Tissamaharama (pour seulement 60 cts d’euros, ça change du budget taxi !), ville très vivante entourée de rizières. Je m’installe  à la « Refresh Guesthouse » qui ne possède que 4 chambres car c’est avant tout le meilleur restaurant de la ville… le plus cher aussi. Je commande le plat le moins cher : un curry de poisson au lait de coco pour 3.5 euros…succulent. La ville possède un beau dagoba blanc mais les touristes y viennent surtout car c’est le point de départ pour visiter le parc national de Yala. A peine installé, qu’un chauffeur de jeep se présente à moi et me propose 5 à 6 h d' excursion en voiture privée pour 4000 rps. Le prix me semblant correct, j’accepte et nous nous donnons rendez-vous le lendemain à 05h00. Je lui donne 1000 Rps en guise d’acompte, en échange de sa carte professionnelle. Quelques instants plus tard, il se représente à moi en me disant que si cela m’intéresse, il a trouvé deux clients supplémentaires et que le prix n’est plus que de 3000 Rps… je lui dis de retourner à l’école car 4000 divisés par 3 ne font pas 3000 ! Le baratin interminable qu’il me déverse ensuite, m'exaspère tellement que je lui balance sa carte en lui demandant de me rendre mon fric. Malheureusement il a soi-disant déjà fait le plein d’essence avec cet argent (mensonge ?). Pour le principe je refuse de partager le véhicule à ce prix incohérent et partirai donc tout seul… et toc !

Ensuite  je pars faire un petit tour en ville afin d’y retirer de l’argent, car je dépasse largement le budget que je me suis fixé. Le Sri Lanka n’est pas un pays si bon marché que cela pour une personne voyageant seule, à moins d’utiliser uniquement les transports locaux, mais il faudrait y rester le double de temps alors…La bouffe est moins bon marché que dans les autres pays d’Asie. Quant aux entrées dans les sites, elles sont hors de prix : le billet pour le triangle culturel (Anuradhapura, Polonnaruwa et Sigirya) coûte 40 euros, l’entrée à Horton Plains : 20 euros, l’entrée au parc de Yala : 20 euros. Je ne croise pas non plus beaucoup de routards, la majorité de la clientèle est plutôt en couple et loue une voiture avec chauffeur. Heureusement que j’alterne les transports locaux avec les taxis. Ce soir, c’est poisson grillé et vite au lit car il faudra se lever très tôt demain matin.


28 décembre 2009

nuwara eliya - horton plains - ella

Réveil à 05h00 (l’arak tape encore un peu) et départ à 05h30 en taxi pour le parc national d’Horton Plains, seulement distant de 25 km, mais la route qui y mène est si défoncée, qu’il nous faudra deux heures pour l’atteindre. Le parc occupe un vaste plateau à plus de 2000 m d’altitude, couvert de collines verdoyantes, de forêts denses, de cascades (dont la chute de Baker), de cours d’eau bordés de rhododendrons et du fameux « World’s End » : un précipice de 880 m offrant une vue vertigineuse sur toute la vallée. De nombreux animaux y élisent domicile : j’ai eu la chance d’y observer une multitude d’oiseaux multicolores et même un élan. Une petite randonnée de trois heures (10 km) absolument magique, tellement l’endroit est mystérieux et calme. Malgré le prix d’entrée exorbitant, le site mérite sans conteste le détour.


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Route vers Horton Plains

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Sentier de randonnée

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"Little World's End"

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Collines

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Oiseau coloré - Fleur- Elan

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World's End

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Petites rivières

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Chutes de Baker - Rhododendrons


J’ai ensuite prévu de rejoindre la gare de Patipola (à 6km de là) pour atteindre Ella en train, mais la pluie tombée la veille a été si violente que tous les trains ont été annulés ! Je casque donc le double du prix pour rejoindre Ella en deux heures de taxi. Cette journée m’est revenue très chère ! J’arrive donc à Ella avec deux heures d’avance (ce qui n’est finalement pas si mal) à l’hôtel « Mountain Heavens » qui offre une vue splendide sur la faille d’Ella et sur la  cascade de Bambaragama. De ma chambre et de ma terrasse gazonnée, j’admire ce paysage exceptionnel : deux montagnes (dont le Rocher d’Ella à droite) laissent entrevoir en leur centre, la plaine côtière et la vallée à perte de vue (1000 m en contrebas). L’endroit idéal pour se reposer, de plus le personnel de l'hôtel est très attachant. Je savoure ma première douche chaude depuis Colombo, un vrai bonheur !


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Faille d'Ella

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Faille d'Ella - Cascade de Bambaragama 

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